Dossiers La levée de fonds : comment la réussir en 2023?
Pour financer votre projet, lancer votre business ou accélérer votre croissance, il est important de comprendre les différents enjeux spécifiques à la levée de fonds. En quoi consiste une levée de fonds ? Quelles sont les différentes étapes ? Quels sont les différents types de levée de fonds ? Quelles erreurs éviter et quels sont nos conseils pour une levée de fonds réussie ? C’est ce que nous allons voir au cours de ce guide complet de la levée de fonds que tout entrepreneur devrait lire.
La levée de fonds est un financement externe non-bancaire, qui s’effectue auprès d’investisseurs. Les entreprises qui s’aventurent dans un processus de levée de fonds décident donc de faire rentrer des investisseurs dans le capital de la société afin de voir grossir de leur capital. En contrepartie de leur apport en capital, les investisseurs acquièrent une prise de participation dans le capital social de l’entreprise.
L’apport en capital est un type de financement assez avantageux puisqu’il y a ni charge ni remboursements des fonds étant donné qu’il s’agit d’un apport (et non d’un emprunt). Le renforcement des fonds propres est d’ailleurs très favorable pour l’image de l’entreprise, laissant paraître une santé financière solide. De plus, l’apport en capital peut être une bonne solution pour financer l’incertain, car les banques ont souvent du mal à financer des projets incertains et/ou des éléments immatériels.
Par contre, le retour sur investissement (ROI) exigé par les investisseurs est assez élevé ce qui revient à un certain coût pour l’entrepreneur. À noter également un partage de la valeur créée par la société étant donné que l’investisseur acquiert des parts de la société. La perte relative de contrôle est d’ailleurs un autre aspect qui peut être contraignant.
Ce sont notamment les start-ups à fort potentiel de croissance et les entreprises innovantes qui ont recours à ce mode de financement. Si vous souhaitez par exemple ouvrir une boulangerie, le financement en capital n’est peut-être pas la bonne solution, un emprunt auprès d’une banque sera sûrement plus adapté.
Lorsque l’on parle de levée de fonds cela sous-entend un besoin de financement. Avec un renforcement des capitaux propres, la levée de fonds est parfois l’une des meilleures solutions pour convaincre plus facilement les banques afin d’obtenir un emprunt. En effet, plus les capitaux propres sont importants, plus la santé financière de l’entreprise parait stable et donc plus le montant demandé auprès de sa banque peut être élevé.
Mais quel est le moment idéal pour démarrer un processus de levée de fonds ?
Tout d’abord, lever des fonds est une tâche fastidieuse qui se révèle souvent très consommatrice de temps. On vous conseille d’ailleurs de prévoir 6 à 9 mois entre le moment où vous allez entamer la chercher d’investisseurs et le moment où vous allez recevoir les fonds.
Pour vous aider à répondre à la fameuse question de « quand est-ce qu’il faut lever des fonds ? », nous vous avons listé plusieurs moments dans la vie d’une entreprise où la levée de fonds peut être envisagée.
Beaucoup d’entrepreneurs ont besoin de lever des fonds avant même que l’entreprise soit créer afin d’effectuer des tests, des études ou encore des prototypes. Sachez que cela est tout à fait possible et que de nombreuses options s’offrent à vous. Les subventions de l’état, la love money (l’argent de votre entourage), le crowdfunding ou encore les concours d’entrepreneuriat sont autant de recours de financement auxquels vous pouvez prétendre. D’ailleurs, tous ces types de financement ont un point commun : un avantage financier et stratégique indéniable. En effet, en ayant recours à l’une de ces méthodes de financement,. vous gardez une totale liberté en ce qui concerne le contrôle sur votre entreprise puisque vous n’ouvrez pas le capital de votre entreprise à des investisseurs.
Lors de la création d’une entreprise, les dépenses s’additionnent et il n’est pas rare qu’un entrepreneur ai besoin de fonds durant cette période.
L’autofinancement n’est pas une méthode de financement suffisante pour les débuts de votre projet ? Pas de panique, la levée de fonds est tout à fait envisageable ! C’est d’ailleurs le but du capital-risque ou du capital amorçage qui interviennent pendant cette phase.
Les fonds de capital-risque (Venture Capital) investissent généralement dans de jeunes entreprises innovantes à fort potentiel de croissance. Les capital-risqueurs ont donc des exigences élevées du fait de la prise de risque.
Les fonds de capital-amorçage interviennent dès la phase de création d’entreprise (voir même un peu avant) et servent principalement à couvrir les frais liés à la mise en œuvre du projet.
Enfin, la phase de développement d’un projet est sans doute la plus coûteuse. Il s’agit donc du moment le plus probable où vous allez avoir besoin de fonds et donc potentiellement d’avoir recours à un financement.
Généralement, une levée de fonds au cours de cette période vous permettra de créer un nouveau produit, d’accélérer votre croissance et pourquoi pas d’étendre votre concept sur de nouveaux marchés.
En résumé, il est possible de lever des fonds à n’importe quel moment car un besoin de trésorerie peut survenir aussi bien avant la création de l’entreprise, pendant ou après (pour le développement).
La levée de fonds est un processus long et fastidieux qui demande une grande préparation en amont. Mais quelles sont les principales étapes préalables à l’apport en capital au sein de votre société?
Avant toute chose, nous vous conseillons de vous poser un petit moment et de bien réfléchir à votre projet, à la stratégie et au business model envisagé. Continuez à en parler à votre entourage, partagez votre idée avec votre réseau professionnel et personnel et une fois que vous êtes convaincu par votre projet, posez-vous les bonnes questions en matière de financement à savoir :
Pour répondre à ces questions et confirmer le potentiel de votre projet, rien de mieux que la rédaction de votre business plan.
Une fois le dossier entièrement rédigé, il convient de chercher des investisseurs qui serraient potentiellement intéressés par votre projet. Pour cela, à vous de faire un travail de ciblage afin de contacter seulement ceux qui s’intéressent à votre secteur d’activité. Inutile de contacter en masse tous les fonds car il s’agit d’une perte de temps.
Si votre recherche d’investisseurs s’avère fructueuse, vous serez recontacté et il vous sera proposé un rendez-vous. Le premier rendez-vous est décisif car c’est à ce moment-là que vous devriez savoir si l’investisseur en question vous suis (ou pas) dans votre projet.
À vous d’être convainquant et incollable sur les questions qui vous seront posées. Pour cela, vous devez impérativement préparer les rendez-vous ! Par exemple, il est essentiel que vous appreniez les chiffres clés de votre business plan afin d’appuyer vos propos lors des futures discutions avec des investisseurs. Anticipez également les questions qui pourront vous être posé afin d’être le plus performant possible lors des rendez-vous.
La partie négociation est sans doute l’une des étapes les plus importantes car gardez en tête que la levée de fonds est avant tout un exercice de vente.
Rasmus Michau, entrepreneur à succès et fondateur de BonjourBonjour a déjà réalisé plusieurs levées de fonds c’est pourquoi il a décidé de vous partager son expérience et vous donne de nombreux conseils notamment à propos de la négociation.
La préparation des documents est la dernière ligne droite car il s’agit du moment où vous avez réussi à convaincre un investisseur. Félicitations !
L’investisseur va donc vous remettre une lettre d’intention après quoi vous aurez puis une série d’audit. Enfin, la signature du pacte d’actionnaires marquera la dernière étape avant de recevoir vos fonds.
Avant d’entamer un processus de levée de fonds, vous devez être averti des changements positifs et négatifs que cela engendre.
Comme expliqué précédemment, le choix des investisseurs ne se fait pas au hasard. Bien au contraire, vous devez ciblez des investisseurs intéressés par votre secteur d’activité. Ainsi, avoir un investisseur ayant des connaissances dans votre domaine d’activité est particulièrement bénéfique pour vous car il pourra vous aider en cas de doute et vous accompagner dans la prise de décisions stratégiques. Vous pourrez également rencontrer de nouvelles personnes du même secteur d’activité que vous grâce au réseau des investisseurs que vous aurez choisi.
En investissant en capital, le ou les investisseurs deviennent également associés de votre entreprise. Cela peut être positif si vos points de vue sont similaires et si les connaissances personnelles apportés par vos investisseurs vous aident à faire croitre votre business. Toutefois, il faut vous assurer d’une bonne entente avec vos futurs investisseurs et être prêt à écouter l’avis d’autres personnes car vous ne serez plus le seul à contrôler. Vous comprenez donc pourquoi le choix des investisseurs est crucial.
Selon la somme investie en capital, les exigences de vos investisseurs et les perspectives de croissance de votre société, la levée de fonds peut avoir un sérieux coût (ROI).
Si vous avez besoin d’un petit montant, nul besoin d’avoir recourt à une levée de fonds d’autant plus qu’un faible montant de levée de fonds engendre un pourcentage de rémunération plus élevé pour les investisseurs. Dans ce cas-là, favorisez plutôt la love money ou les subventions de l’État.
Vous avez un besoin de financement et vous avez opté pour une levée de fonds ? Dans ce cas-là, plusieurs options s’offrent à vous ! Il existe notamment le « coup d’accordéon », l’investissement Early Stage, le modèle « Media for Equity », le financement participatif ou encore le financement par royalties. Pour vous aider à choisir la méthode de financement qui correspond au mieux à votre besoin, nous allons ainsi passer en revue l’ensemble de ces types de financement.
Le coup d’accordéon est une opération financière envisagée lorsque la différence entre le montant des fonds propres et le capital social de la société est trop grande. Généralement, on considère que l’écart est trop important lorsque le capital social est au moins deux fois plus élevé que les fonds propres. Ce mécanisme financier s’adresse principalement aux SARL et aux autres sociétés par actions.
Pour effectuer parfaitement ce mécanisme du « coup d’accordéon », il convient tout d’abord de bien comprendre la différence entre le capital social et les capitaux propres.
Le capital social désigne le montant des richesses apportées par les associés de l’entreprise et se situe au passif du bilan. Les apports peuvent être en numéraire, en nature ou en industrie. Les capitaux propres(aussi appelés « fonds propres ») correspondent plus globalement à l’ensemble des ressources de l’entreprise et comprennent le capital social, les réserves, le report à nouveau et le résultat de l’exercice.
Les capitaux propres sont donc en quelque sorte un ensemble de plusieurs éléments du passif du bilan de la société dont le capital social.
Nous allons vous résumer les différentes étapes à suivre si vous souhaitez effectuer un « coup d’accordéon » sur votre société. Sachez toutefois que vous pouvez vous référer à l’article L223-42 du code du commerce qui définit le coup d’accordéon d’un point vu légal.
Un coup d’accordéon peut donc être la source d’un changement de contrôle de la société, mais c’est surtout un outil qui a beaucoup de force et qui permet d’éviter la dissolution d’une société en lui réinjectant du capital.
Un investissement « Early stage » est un investissement qui finance les premières activités des start-ups.Lorsque l’on parle des débuts d’une entreprise, on pense aux périodes de test et donc à la création d’un MVP (minimum viable product) et aux études de marché.
Mais c’est aussi la prospection en BtoC ou en BtoB, le lancement d’une campagne marketing, des investissements dans du matériel de production ou des locaux… Et tout ceci coûte cher, c’est pourquoi un financement interne ne suffit pas toujours.
L’early stage se décompose en trois stades d’avancement : pré-seed, seed, et série A.
Le stade suivant est la série B qui consiste à dépasser le stade de développement pour élargir la portée commerciale et obtenir une vision claire du futur de l’entreprise.
S’en vient ensuite la série C où l’objectif des investisseurs est d’injecter du capital au sein des entreprises les plus performantes dans le but de doubler leur investissement initial.
Le Media for Equity est un modèle de capital-investissement originaire de la Scandinavie, fortement adopté par l’Allemagne et la Suède. Ce modèle consiste à octroyer des espaces publicitaires dans les médias de premiers plans aux sociétés encore peu connues en échange d’une prise de capital. C’est donc en quelque sorte un système de troc assez différent des levées de fonds classiques puisque dans ce cas-là, les entreprises ne reçoivent pas de cash, mais plutôt de la notoriété qui les aideront à décoller. Le but du Media Equity est donc d’aider les sociétés innovantes à se faire connaître.
Ce type de financement s’adresse principalement aux entreprises B2C en forte croissance. Les investisseurs favorisent en effet les entreprises ayant déjà une certaine traction avec des produits/ services qui plaisent déjà à un certain type de client. Le profil d’entreprise recherché par ces investisseurs est donc des sociétés en phase d’accélération plutôt que celles en phase d’idée/ d’amorçage.
Ce type de financement offre plusieurs avantages, mais aussi quelques inconvénients à l’entrepreneur.
Le premier avantage indéniable pour l’entreprise est l’acquisition d’une grande notoriété.
De plus, le personnel de ces nouveaux types de fonds est souvent composé d’experts en matière de communication et en entreprenariat c’est pourquoi l’entrepreneur pourra bénéficier de précieux conseils. Toutefois, il ne faut pas oublier qu’il s’agit d’un service « donnant-donnant ». En prenant des parts dans le capital social de l’entreprise, l’investisseur va devenir associé à son tour. Cette dilution va donc impliquer les investisseurs dans les décisions de gouvernance de l’entreprise ce qui mène donc à une perte partielle de liberté de l’entrepreneur. Le second inconvénient pourrait être l’absence de fonds délivré à l’entreprise. En effet, il n’est pas rare que les sociétés faisant appel à ce type de fonds se trouvent dans une période de besoin de trésorerie ce qui engendrerait une potentielle nécessité de trouver une autre méthode de financement.
Le financement participatif, ou crowdfunding, est une méthode de financement qui consiste en un échange de fonds entre des individus. L’échange a lieu via l’une des nombreuses plateformes en ligne de crowdfunding où un grand nombre de personnes investissent des petits montants.
En matière de financement participatif, on ne parle pas d’un crowdfunding, mais de plusieurs crowdfunding. En effet, il existe un modèle différent pour chaque situation d’entreprise :
Le crowdfunding propose de nombreux avantages, notamment la rapidité. En effet, le processus est relativement rapide (moins de 3 mois) et assez « souple « pour lever des fonds sans frais initiaux. Un autre avantage indéniable à ce type de financement est l’absence d’intervention des « actionnaires » dans le processus de décision de l’entreprise. En outre, ce type de financement peut s’avérer très intéressant pour améliorer sa notoriété, car les plateformes de crowdfunding permettent de faire connaître son entreprise, que des particuliers parlent de nous mais également de se faire connaître des médias. Cet avantage a été relevé notamment par Amélie Prat, la co-fondatrice de Goût’Chou, un concept de boutique traiteur pour enfants et plus particulièrement pour bébés. Nous vous conseillons d’ailleurs de consulter son interview lors de laquelle elle vous partage son expérience d’entrepreneur afin d’en savoir plus sur le crowdfunding.
Vous l’aurez compris, le crowdfunding présente beaucoup d’avantages, mais il faut avoir en tête les inconvénients de ce financement. Rassurez-vous, il ne sont qu’au nombre de deux… Le premier point négatif est relatif au coût de ce financement. En général, les commissions sont assez élevées (parfois supérieurs à 12%) c’est pourquoi vous devez y penser avant de vous lancer dans le crowdfunding. Le deuxième inconvénient concerne les outils de crowdfunding à savoir les plateformes à partir desquelles sont réalisées les transactions. Attention, car elles peuvent être de qualité variable. Nous vous conseillons donc de bien vous renseigner avant de choisir telle ou telle plateforme de crowdfunding.
Pour davantage de renseignements à ce sujet, nous vous recommandons de lire cet article qui explique les clés du crowdfunding à travers l’expérience d’Hervé LEBERRE de SunWaterlife.
Un fonds LBO (Leverage Buy Out) est un fonds d’investissement qui finance des projets à partir d’un emprunt et via un montage financier.
Le LBO est un montage financier assez complexe qui se décompose de la façon suivante :
Le LBO devrait donc dégager des flux positifs de trésorerie qui permettront de distribuer des dividendes.
Tout d’abord, le LBO est une solution pour la transmission d’entreprises avec une mise de fonds faible. Ce montage financier est par ailleurs source de 3 effets de leviers positifs à savoir financier, fiscal et social. L’effet de levier financier consiste à la création de FCF (Free Cash-Flows) de la cible permettant de rembourser le capital et les intérêts des dettes bancaires via une remontée de dividendes vers la holding. À la sortie, les investisseurs récupèrent donc la valeur totale de la société moins les dettes bancaires résiduelles. L’effet de levier fiscal quant à lui repose sur une intégration fiscale qui s’avère avantageux pour le futur acquéreur. Enfin, le dernier levier, le levier social, met en avant l’implication des managers présents au capital. Cette notion souligne ainsi l’importante du rôle des repreneurs dans une opération de LBO.
Le LBO présente toutefois quelques inconvénients comme la plupart des financements. Premièrement, la dette ne permet pas de financer de nouveaux actifs. Deuxièmement, la pression sur la société et le management pour réaliser des objectifs de dividendes peut conduire à des restructurations ou à un ralentissement des investissements. Enfin, il ne faut pas exclure le risque de défaillance si la valorisation et donc la dette sont trop élevés.
Pour parvenir à lever des fonds avec succès, un travail de longue haleine vous attend…
Vous devrez tout d’abord faire une thèse d’investissement, puis un business plan, motiver votre équipe et montrer des associés soudés, préparer un pitch, vous entrainer et enfin parler avec vos investisseurs.
Avant de chercher à lever des fonds, une startup doit obligatoirement travailler sur sa thèse d’investissement. Une thèse d’investissement est un document écrit qui recommande un nouvel investissement étayé par des recherches et des analyses et permet ainsi d’aider les investisseurs dans leur choix d’investissement.
Généralement, une distinction est faite entre la thèse d’investissement pour les investisseurs et la thèse d’investissement pour une startup. Mais laquelle ? Il s’agit en réalité d’une différence concernant les thématiques abordées dans chacune des thèses.
Ainsi, faire une thèse d’investissement est essentiel pour trouver votre ou vos investisseurs. Il est évident que vous ne pouvez plaire à tout le monde avec votre thèse tout simplement parce que des investisseurs ne s’intéressent pas à votre type de business. Mais ce n’est pas grave, au contraire, vous devez être honnête et précis dans la rédaction de votre thèse afin de cibler les bonnes personnes, prêtes à investir dans votre entreprise.
Assurez-vous donc que les éléments que vous avez mentionné dans votre thèse sont pertinents et réfléchis, car c’est ce sur quoi vont se baser les investisseurs pour savoir si oui ou non votre projet les intéresse.
Le business plan est un document écrit qui raconte l’histoire de votre projet et démontre sa création de valeur et sa faisabilité. C’est en quelque sorte une feuille de route qui découle du business model de l’entreprise et permet de faire une évaluation de projet. Le business plan formalise par écrit les projections futures d’évolution de l’entreprise grâce à des analyses stratégiques (analyse de la concurrence, étude de marché, analyse du produit,…) et des prévisionnels financiers (Compte de résultats, Bilan, Tableaux de flux de trésorerie,…). Il démontre la création de valeur de votre projet et sa pérennité c’est pourquoi il s’agit d’un document essentiel pour convaincre des investisseurs et lever des fonds.
Lors de son interview, Jean Paul Chéno, fondateur de Cadénac (un cabinet d’accompagnement à la levée de fonds et de la croissance externe), vous explique en quoi le business plan est indispensable pour lever des fonds.
Ce diplômé de Polytechnique affirme ainsi qu’un entrepreneur qui viendrait se présenter auprès d’investisseurs sans business plan serait immédiatement stoppé et il lui sera demandé de revenir ultérieurement, muni d’une V0 de son business plan. Même si votre société n’est pas encore créée, que vous n’avez toujours pas testé votre produit et que vous êtes toujours en phase d’idée, il est important de faire un business plan, car il vous aidera à structurer vos idées et à avancer. Alors allez-y, lancez-vous ! Ce n’est pas grave si votre première version est incomplète ou très approximative. Gardez en tête qu’un business plan évolue avec le temps. Comme le dit si bien Jean Paul Chéno : « On a toujours une V0 du business plan puis il change, car le contexte change. Les premiers mois, on ne respecte pas toujours son business plan, du coup on rédige une V1 au bout de 6 mois puis une V2 à un an. ».
Quelques conseils…
En ce qui concerne la forme de votre business plan, il est important que ce document soit structuré et qu’il donne envie de le lire. Comme pour Miss France, la forme compte autant que le fond pour un business plan c’est pourquoi vous ne devez surtout pas négliger la présentation. Gardez en tête que votre business plan doit refléter votre projet, à ce titre il doit être clair, lisible et ordonné.
Nul besoin d’écrire des pages et des pages, le temps des investisseurs est précieux. Contentez-vous d’une trentaine de pages maximum et allez « straight to the point ». Une erreur classique est de rédiger un business plan trop technique qui deviendrait alors incompréhensible. Beaucoup d’entrepreneurs se perdent dans des explications de technologie utilisée par leur produit sur plusieurs slides ce qui généralement, n’intéresse pas ou très peu les investisseurs. Lors de la rédaction de votre plan d’affaires, il faut donc que vous preniez du recul et que vous vous posiez la question suivante : « Mon business plan est-il claire et compréhensible pour une personne qui ne connaît pas mon projet et non-experte en la matière ?».
Par ailleurs, comme nous l’avons dit précédemment, le business plan évolue avec le temps et les changements que vous effectuerez. Mais le business plan doit aussi s’adapter à votre interlocuteur, c’est pourquoi il est d’autant plus fréquent que votre business plan change. Par exemple, si vous souhaitez obtenir un prêt auprès d’une banque, il vous sera demandé de présenter la matrice SWOT dans votre business plan. Par contre, lors d’une levée de fonds, les investisseurs ne sont pas spécialement friands de cette analyse alors il est inutile de la joindre à votre plan d’affaires.
Vous avez terminé votre business model et votre business plan est maintenant bouclé ? Félicitations, le gros du travail a été réalisé. Mais attention à ne pas négliger votre pitch, car il joue à 90% (si ce n’est plus) dans la décision finale de vos financeurs.
Le business plan est le document principal sur lequel vous devez vous baser pour effectuer votre elevator pitch. Aidez-vous tout particulièrement de l’Executive Summary pour mettre en avant seulement les éléments essentiels dans votre elevator pitch. Votre pitch est en fait un résumé de votre business planc’est pourquoi vous ne devez pas trop détailler votre projet. Soyez claire et concis. Les détails feront l’objet de questions qui vous seront plus tard.
Pour vous aider à réaliser votre pitch, Aymeric Raguet, jeune entrepreneur et cofondateur du projet “Sioou” ayant remporté le prix de la créativité lors du concours de pitch de l’EM Lyon, tient à vous transmettre 3 conseils de préparation de votre pitch.
Les investisseurs sont particulièrement friands d’une équipe dynamique et soudée, car l’esprit d’équipe booste la performance et la productivité. Edouard Gorioux, co-fondateur de Click&Boat, nous raconte d’ailleurs que c’est l’équipe qui a motivé ses investisseurs et qui leur a permis de lever 500K€.
Dès l’étape de rédaction de votre business plan, vous devez donc présenter une équipe motivée et soudée car il s’agit d’une condition sine qua non pour les investisseurs. Il est donc important de consacrer une ou deux slides de votre business plan à la présentation de l’équipe. Racontez brièvement le parcours de chacun, mettez en lumière les compétences complémentaires des membres de l’équipe puis, racontez comment l’équipe s’est rencontrée.
Lors des premiers rendez-vous avec vos investisseurs, n’oubliez pas de rappeler à quel point votre équipe est soudée. Montrez de l’enthousiasme et une envie collective de lancer votre projet. N’oubliez pas que dès les premières secondes, les investisseurs se feront une idée de votre démarche professionnelle, de votre qualité orale, mais surtout de la cohésion ou non de l’équipe. Alors préparez-vous-y.
L’étape des questions/réponses est une étape très importante lorsque vous présenterez votre pitch aux investisseurs, car c’est là qu’ils peuvent tester votre équipe. C’est donc le moment pour vous de montrer une bonne coordination de l’équipe, sa solidarité et son
implication. Attention à bien vous organiser quant aux prises de paroles. Il faut absolument vous répartir les rôles et les thématiques à présenter à l’avance afin de faire une présentation fluide et ordonnée. Gardez en tête que l’étape des questions/ réponses est avant tout une épreuve d’équipe !
Pour préparer au mieux votre levée de fonds, vous devez impérativement parlez à vos investisseurs en amont et apprendre à les connaître.
Vous ne devez pas aller voir les fonds d’investissements quand vous avez besoin d’argent ! Sinon, vous n’avez plus le temps de tisser des liens de confiance entre vous et les fonds. De plus, vous êtes pieds et poings liés quand vous abordez les négociations du pacte d’actionnaires parce que vous n’avez plus d’alternative. Néanmoins, avec une relation de confiance, vous sécurisez et vous simplifiez votre négociation !
Prendre le temps discuter avec des investisseurs va ainsi vous permettre de faire le choix le plus juste possible quant à l’investisseur que vous souhaitez sélectionner pour financer votre projet. Pour rappel, l’investisseur sera votre futur associé c’est pourquoi il est important de bien connaître son interlocuteur. Au fil des discussions avec plusieurs entrepreneurs, vous pourrez ainsi comparer l’expérience de chacun dans votre domaine d’activité et ceux qui ont le plus de contacts pour vous accompagner dans cette aventure entrepreneuriale. Mais évitez de parler valorisation dès le premier rendez-vous.
Le chiffre d’affaires est une hypothèse clé du business plan qui peut se calculer de deux façons. Mais attention à ne pas commettre certaines erreurs qui pourraient fausser votre estimation. Vous devez ancrer vos hypothèses au maximum dans la réalité.
La première méthode consiste à partir des données du marché potentiel que vous avez estimé pour en dégager un nombre d’unités que vous pourriez vendre. Pour cela, vous devez donc vous baser sur des clients potentiels. Afin de déterminer le plus justement possible la demande potentielle pour le produit/service que vous souhaitez commercialiser :
Si je prends l’exemple d’un service de co-voiturage pour les seniors mon chiffre d’affaires estimé sera le suivant :
Personnes > 65 ans = 17,1%
Marché total = 11,5 millions
La seconde méthode consiste à se baser sur un marché que vous avez déjà identifié de par la signature de contrat ou des négociations très avancées avec des clients. Dans ce cas-là, l’estimation du chiffre d’affaires est donc bien plus simple et sera plus juste.
Pour valoriser votre entreprise, deux options s’offrent à vous : la méthode des DCF et l’approche analogique (appelée aussi les multiples).
La méthode des DCF (Disconted Cash Flows) repose sur le fait que la valeur de l’entreprise à un instant t est égale à la valeur actuelle nette des flux de trésorerie futurs générés.
Pour calculer la valorisation de votre entreprise selon cette méthode, vous avez donc besoin des flux déterminés dans le business plan et de la valeur terminale (soit les flux normatifs projetés à l’infini. Vous devez également déterminer le taux d’actualisation (aussi appelé le WACC) qui est le taux de rentabilité minimum que doivent dégager les investissements de l’entreprise pour que celle-ci puisse satisfaire les exigences de rentabilité des actionnaires et des créanciers.
L’approche par les multiples, quant à elle, part du principe que la valeur de votre entreprise est basée sur la comparaison faite avec d’autres entreprises du même secteur que la vôtre.
Cette méthode est plus simple que celle des DCF car il suffit seulement de constituer un panel de sociétés comparables (en fonction du secteur d’activité, de la taille, de la maturité, du positionnement géographique ou encore de la rentabilité dégagée. Pour effectuer maintenant la comparaison de votre société avec celles choisies précédemment, vous allez devoir choisir un multiple de comparaison qui peut être le CA, l’EBITDA, l’EBIT, le résultat net,…
L’avantage principal des DCF est qu’il s’agit d’une approche très dynamique par rapport à celle des comparables. Par contre, l’approche des DCF présente un risque de surévaluation étant donné qu’il s’agit de « prévisions futures ». Cette méthode peut donc potentiellement fausser le montant de la valorisation au vu d’un optimisme débordant de certains entrepreneurs.
La méthode des multiples comparables, quant à elle, est assez simple et traduit une analyse actuelle en se basant sur les données du marché. Par contre, il est souvent reproché à cette méthode le fait qu’elle ne tienne pas compte des perspectives de l’entreprise. Tout comme la méthode des DCF, le montant de la valorisation pourrait être faussé selon la pertinence du panel.
Généralement, il sera conseillé aux sociétés en forte croissance et à celles ayant un fort actif incorporel d’utiliser la méthode des DCF. Pour les sociétés cotées ou les fonds de commerce, il sera toutefois préférable de favoriser l’approche analogique.
Lorsqu’il s’agit d’évaluer des entreprises en phase de démarrage, l’évaluation pré-money fait référence à la valeur des capitaux propres d’une entreprise avant la levée de fonds lors d’un prochain cycle de financement. Une fois le tour de table et les conditions de financement finalisés, la valeur implicite des capitaux propres de l’entreprise augmente en fonction du montant du financement obtenu, ce qui donne lieu à l’évaluation post-money.
En claire, l’évaluation pré-money fait référence à la valeur d’une entreprise sans tenir compte du financement externe ou du dernier tour de table. Cette évaluation ne donne pas seulement aux investisseurs une idée de la valeur actuelle de l’entreprise, mais elle fournit également la valeur de chaque action émise.
L’évaluation post-money, quant à elle, fait référence à la valeur de l’entreprise après qu’elle ait reçu de l’argent et des investissements. L’évaluation post-money comprend le financement extérieur ou la dernière injection de capital.
Pour bien comprendre le concept pré-money et post-money, retenez donc que: pré-money + montant investi = post-money
La valorisation peut vous sembler simple à effectuer. Pourtant, les professionnels et experts en valorisation retrouvent souvent les mêmes types d’erreurs. Nous allons donc vous citer les 10 erreurs principales à ne pas commettre :
Valoriser une entreprise déficitaire est tout à fait possible. Mais comment faut-il fait ? Quelle méthode faut-il utiliser ?
La méthode des comparables est une approche tout à fait acceptable pour valoriser une entreprise déficitaire si vous vous basez sur l’indicateur du CA.
L’analyse par les transactions passées est une méthode directement liée au marché qui peut également être utilisée pour valoriser une entreprise déficitaire. Là encore, nous vous conseillons d’utiliser votre chiffre d’affaires pour cette technique de valorisation.
Il existe une dernière méthode qui est selon nous, l’une des meilleures solutions pour valoriser une entreprise en difficulté ; il s’agit de la méthode de l’analyse par liquidation. La première étape de cette méthode consiste à évaluer les actifs de la société que vous souhaitez acheter à leur prix de vente. Vous allez ensuite soustraire de la valeur trouvée le coût des dettes de l’entreprise. Vous allez ensuite supposer que le résultat trouvé représente l’argent qui ira directement aux investisseurs et qui donc constitue la valeur des capitaux propres de l’entreprise.
=> Pour avoir une valorisation la plus juste possible, nous vous conseillons d’utiliser ces trois méthodes et de comparer les résultats trouvés.
Pour vous démarquer de la concurrence, ayez des ambitions !
Provisionnez votre levée sur des objectifs ambitieux et à la hauteur de votre croissance potentielle pour en faire un avantage compétitif (soit vous donner les moyens d’accélérer) et n’hésitez pas à vous faire accompagner : cela vous fera gagner un temps précieux.
L’ambition vous permettra d’ailleurs de rassurer vos investisseurs et de les conduire sur le chemin de l’approbation de votre besoin de levée de fonds. Attention, ambitieux ne veut pas dire pour autant « embellir les hypothèses ». L’une des principales erreurs classiques d’un business plan est de surestimer ses profits et de sous-évaluer ses charges. Alors gardez en tête que le business plan doit impérativement traduire une image fidèle de la situation c’est-à-dire ni pessimiste ni trop optimiste. Vous devez donc bien évidemment mettre en lumière les points forts de votre business, mais d’évoquer aussi les problématiques à résoudre et les moyens à mettre en œuvre pour y arriver plutôt que d’embellir vos chiffres.
Un manque de fonds est souvent un blocage pour le décollage d’un projet. Cependant, il existe plusieurs moyens pour obtenir des fonds.
La BPI est l’une des options pour laquelle vous pouvez opter. L’objectif de la BPI est de soutenir et de financer des projets à tous les stades de développement des entreprises de l’amorçage à l’IPO.
La BPI est segmentée en deux départements et propose deux types de dispositifs à savoir le financement et l’investissement.
Mais comment obtenir une aide de la BPI ?
La première étape est de contacter la BPI dès la création de votre entreprise afin de ne pas manquer des aides auxquelles vous pouvez prétendre. Vous allez donc devoir renseigner un ensemble d’informations à savoir le type de votre entreprise, le niveau de maturité, les effectifs, le secteur d’activité, etc, afin de vérifier si vous êtes éligibles ou non à certaines offres de la BPI. Ensuite, il conviendra de préparer un dossier comprenant un business plan, potentiellement un pitch et tous autres éléments que vous jugez nécessaires à la présentation de votre projet.
François Placet, Co-fondateur de Hubokee, l’agrégateur d’épargne et d’investissement en ligne, a lui-même réussi à obtenir une subvention de BPI France pour lancer son projet.
Il donc décidé de vous partager son expérience et vous transmettre les principaux avantages d’une subvention de la BPI.
François et son équipe ont sollicité BPI France très tôt dans la construction de leur projet. Une première fois pour obtenir la Bourse French Tech à la création de l’entreprise ce qui leur a permis d’obtenir 25k€ et une seconde fois à un stade plus avancé où ils ont reçu un Aide à l’Innovation sous forme d’avance remboursable d’un montant de 150k€. L’avantage de la Bourse French Tech réside dans le fait que c’est une subvention donc non remboursable par l’entreprise ou les fondateurs. L’avance remboursable est un montant plus important mais dans ce cas il est remboursable par l’entreprise selon un échéancier différé.
Comme expliqué précédemment, il est important d’être ambitieux pour réussir à convaincre vos investisseurs. Si certains entrepreneurs y voient l’opportunité de mentir sur quelques chiffres pour embellir le projet, sachez qu’il ne s’agit pas de la bonne solution, car vous et vos investisseurs doivent avoir connaissance de votre réel besoin financier. Des chiffres mensongers pourraient ainsi conduire votre start-up vers la faillite au vu d’une mauvaise anticipation des flux générés par votre business. Alors soyez honnête et présentez des chiffres financiers cohérents.
Pour remédier à cela, plusieurs façons de réaliser son prévisionnel financier. On peut notamment voir les prévisions de façon optimiste ou alors de façon pessimiste. Mais pour obtenir des chiffres les plus justes possibles, vous pouvez utiliser deux méthodes de calcul : la méthode macroéconomique ou la méthode microéconomique. La méthode microéconomique prend en compte les actions mises en place pour calculer les différents chiffres du prévisionnel alors que la méthode macroéconomique ne prend en compte aucun critère venant de l’entreprise elle-même, mais simplement des chiffres du secteur. Ce serait donc une grande erreur d’utiliser la méthode macroéconomique pour réaliser son business plan, et surtout si vous souhaitez lever des fonds.
Convaincre des Business Angels n’aura jamais été aussi facile grâce à nos précieux conseils.
Car selon la maturité de votre projet, le fonds d’investissement n’acceptera pas de vous financer. En effet, les fonds d’investissement ne s’intéressent pas aux projets en amorçage et regardent seulement les entreprises générant du CA et qui ont un besoin de financement de 2M€ minimum. Les business angels, quant à eux, s’intéressent plutôt aux projets ayant un besoin de 100K€ à 350K€.
Un entrepreneur qui satisfait ces trois critères aura donc plus de chance d’être sélectionné pour un futur rendez-vous.
Vous souhaitez présenter votre projet devant des investisseurs ? Écoutez attentivement les conseils de Julien Tripet, entrepreneur et Business Angel :
N’hésitez pas à vous faire accompagner comme le recommande cet entrepreneur.
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Gaëtan Baudry
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