Quel statut juridique choisir ? L'exemple de StereoGraph
Les statuts juridiques sont différents sur plusieurs points. L'un d'eux notamment sur la rédaction des statuts et la facilité ou non de faire entrer des investisseurs extérieurs. Stereograph, startup créée en 2007, a été confrontée à ce dilemne. Comment ont-ils choisi leur statut juridique et pourquoi ?
Didier Seillier, président de cette jeune entreprise, nous explique ses choix.
Une startup au service des architectes
Issue du pôle Euratechnologies de Lille, Stereograph propose aux cabinets d’architectes, aux promoteurs immobiliers et aux gestionnaires de bâtiments diverses prestations de design graphique 3D et commercialise une suite logicielle permettant la restitution 3D de smart buildings et le pilotage temps réel de leurs infrastructures connectées.
Une SAS pour une entrée plus simple des investisseurs
La forme juridique de Stereograph est la SAS qui présente divers atouts : simplicité pour la création, gouvernance adaptée aux jeunes sociétés, structure de capital évolutive pour accompagner le développement…Nous l'avons choisi car elle permet aisément l’ouverture du capital et l’entrée de nouveaux actionnaires.
Des clauses négociées dans le pacte d'actionnaires
Les principales clauses qui ont été négociées dans le pacte d'actionnaire sont les valeurs des titres, et les modalités liées aux OC. Pas de ratchet, non exigée par les investisseurs.
D'autres facteurs à prendre en compte que la valorisation
Pas de regret concernant notre tour de table. L’erreur habituelle est d’être obsédé par la valorisation pré-money aux dépends des autres clauses du pacte, telle que notamment le sujet de liquidation préférentielle.
Penser à son business avant tout
Les conseils que je peux donner sont de rester en priorité concentré sur l’exécution de son business pendant le processus de levée de fonds malheureusement chronophage. Et de, malgré ce véritable parcours du combattant, ne pas se décourager et conserver le désir d’entreprendre.
Ajouter un commentaire