Comment convaincre un banquier quand on est en phase de lancement d'entreprise? Que mettre en avant dans son business plan ? Guillaume Bekelynck est consultant chez PIE depuis 8 ans, il anime également le réseau d’entrepreneurs que PIE a accompagnés (PIE Le Club). PIE est une association créée en 2000 pour favoriser le financement de la création et de la reprise d’entreprise à Paris, par l’octroi de prêts d’honneur (jusqu’à 30 k€ en création, 50 pour la transmission) et de garanties sur prêt bancaire. Les outils proposés, l’expertise faite, permettent d’obtenir plus facilement un prêt bancaire. Et l’entrepreneur part mieux armé. PIE est l'opérateur pour Paris des réseaux Initiative France et France Active. La structure accompagne 250 entreprises chaque année, dans tout secteur d'activité. Guillaume Bekelynck nous donne ici des conseils précieux pour rédiger un business plan permettant d'obtenir des financements.
Faire appel à PIE pour convaincre votre banquier
Le business plan permet de valider un projet et convaincre un financeur
C'est un travail difficile car c’est un travail académique. Tout entrepreneur n’a pas d’appétence pour ce type d’exercice. Ça vaut le coup de se forcer un peu, voire de se faire aider. Inversement, certains pèchent par excès d’appétence pour l’exercice, et en font un sujet de mémoire très théorique.
5 choses à retenir sur un business plan
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Soigner la présentation et l’orthographe, être clair, complet et concis
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Mettre en avant les points forts de l’entreprise : équipe, offre, positionnement,…
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Expliciter le business model
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S’attarder sur la justification du chiffre d’affaires : comment atteint-on concrètement le chiffre d’affaires prévisionnel, mois après mois ?
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Le temps réel est toujours plus lent que le temps théorique : la montée en charge, la trésorerie de départ, ne doivent pas être minimisées. « L’Art est long, et le Temps est court ».
Différences entre business plan bancaire et business plan pour un investisseur
Quand un établissement prête de l’argent, il a besoin de savoir à quelle fin il le fait, et si l’entreprise sera en mesure de le rembourser. Il va lire et analyser le business plan avec ce prisme. Le banquier cherchera la sécurité du remboursement, l’investisseur l’attractivité du projet et de son résultat, PIE la cohérence du plan en fonction de la finalité de l’entreprise.
Dans les deux cas, il faut mettre en avant la spécificité de l’offre dans le paysage concurrentiel.
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Une étude de marché hors sujet : un concept de restauration qui va se perdre dans l’analyse macro, et ses banalités, sans se pencher sur l’environnement local.
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Un chiffre d’affaires gonflé, tandis que l’entrepreneur estime pourtant présenter le plan pessimiste.
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Des achats ou un coût de revient mal établis
Conclusion
Faites-vous aider par une structure d’accompagnement : c’est leur métier, n’hésitez pas à les mobiliser !
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