Nos fiches techniques Prévisionnel financier TROIS ERREURS À ÉVITER DANS LES PRÉVISIONS FINANCIÈRES D’UN RESTAURANT
Ah les prévisions financières d’un restaurant… le coeur du business plan, celles qui peuvent aussi bien vous faire atteindre les sommets que vous faire couler. La finance, adulée pour certains, redoutée par d’autres, n’en reste pas moins primordiale pour la survie de votre bébé.
Ah les prévisions financières d’un restaurant… le coeur du business plan, celles qui peuvent aussi bien vous faire atteindre les sommets que vous faire couler. Adulées pour certains, redoutées par d’autres, elles n’en restent pas moins primordiales pour la survie de votre bébé.
Intéressons-nous ici au cas de l’ouverture d’un restaurant. Sa réussite dépend de plusieurs aspects. On peut penser au lieu d’implantation, à la qualité des repas, à la cible avec les prix qui en découlent, ou encore au nombre de couverts possible sur une soirée. Tous ces choix vont guider les prévisions financières. Mettons donc ici l’accent sur trois erreurs classiques axées sur les finances dans lesquelles un bon nombre d’entrepreneurs pourrait tomber dans le piège:
Il n’y a pas meilleur endroit qu’un restaurant pour sortir cette phrase devenue mythique: “Cela ne coûte rien leur repas, ils doivent se faire une grosse marge“. Tout bêtement, si on se référe à cette phrase, un plat spaghettis bolognaise facturé 11 euros TTC ne coûtera pas plus de deux euros au restaurant car le client n’aurait pas payé plus cher en faisant le plat chez lui. Oui, tout bêtement. Car il y a bien d’autres coûts à prendre en compte.
Le restaurant empochera sur les 11 euros la somme de 10 € étant donné que le plat est facturé à un taux de 10 % par l’Etat. Attention cependant, les taux varient selon les nourritures, le mode de consommation ou selon les boissons. Pour cet exemple, sur les 10 euros de chiffre d’affaires unitaire, il faut déduire le prix d’achat des produits vendus. C’est-à-dire les spaghettis et la bolognaise. Approximativement, on peut convenir d’un coût d’achat de 1,50 €. La différence entre la prix de vente et le prix d’achat (hors taxe tous les deux) constituera la marge brute. Pour les restaurants en bonne santé financière, elle est globalement supérieur à 70 % (ici 85%). À cela, il faut ajouter toutes les charges fixes telles que le loyer, l’électricité, les entretiens des outils de cuisine, le transport, etc (comptez entre 10 et 15 % du chiffre d’affaires). Mais l’erreur récurrente dans les prévisions repose sur les coûts des salariés. Pour une bonne partie des restaurants, la saison est un facteur de succès. Un restaurant à la montagne, c’est le nombre de centimètres de neige qui va remplir les caisses. Un restaurant au bord de la mer, c’est le ciel bleu qui pourra apporter un rayon de soleil aux finances. Par conséquent, le nombre d’employés suit cette logique. En pleine période de tourisme, les serveurs intérimaires, les CDD, etc, vont croître. Les dépenses salariales sont si variables d’une saison à l’autre que la marge d’erreur devient plus importante lorsqu’on se trompe. Elles représentent entre 30 % et 50 % du prix d’un plat.
On peut aussi évoquer les coûts liés à la communication, qui sont souvent mis de côté, à tort, par les entrepreneurs pour un restaurant. Des sites web ont pris bien trop d’importance dans le monde de la restauration pour les écarter. Le cas de la fourchette est criant. Les clients partagent leurs avis, notent les restaurants, prennent des photos. On peut réserver directement sur cette plateforme sa table. La communication à travers le web a un prix, généralement entre 1 % et 5 % du chiffre d’affaires. Collaborer avec la fourchette peut aller jusqu’à 89 € par mois. Il est donc primordial de prévoir un coût sur cet aspect là.
Ainsi, au prix d’achat des matières premières peuvent s’ajouter la part des charges fixes pour chaque produit qu’il est important de savoir prédire au global avant d’affecter leur part pour chaque produit pour définir le prix d’un plat. On appellera marge d’exploitation la différence entre le chiffre d’affaires et les coûts de l’entreprise (variables et fixes, directs et indirectes). Au global, avec tous ces coûts, il faut obtenir une marge du résultat net après impôt sur le chiffre d’affaires (plus communément appelée rentabilité commerciale) de 10 % dans l’idéal.
On fait souvent face à deux types de profil chez les entrepreneurs pour l’ouverture d’un restaurant: le chef cuisinier, dont le savoir-faire pour la réalisation de bons repas n’est plus à prouver, mais dont la connaissance d’un point de vue financier est limitée. Et l’entrepreneur qui, lui, a pu faire des études en finance, mais n’a pas d’expériences en restauration. Sur ces deux situations, l’erreur fatale est de penser pouvoir établir les prévisions financière seul. “Mieux vaut être seul que mal accompagné” direz-vous. On vous l’accorde. Mais pas sûr que le banquier en fasse de même. Pour le convaincre, il faut vous armer de spécialistes dans ce domaine. L’objectif est de venir avec un dossier solide et argumenté, juste comptablement et stratégiquement. Car oui, l’apport de la banque est capital et votre prévisionnel financier se doit d’être crédible. C’est un gage de qualité, ne vous en privez pas.
On crée notre entreprise, on ouvre un restaurant, l’excitation est au rendez-vous. On veut tout très vite. On n’est plus salarié, l’argent ne tombe plus toutes les fins de mois sur le compte en banque. Il est urgent de voir réapparaitre des montants au crédit. L’impatience fait du coup son apparition. La lucidité ne doit pas être perdue pour autant. Prenons le temps de bien établir ces prévisions financières. Prenons le temps de bien s’entourer. Car quand les erreurs sont commises, il est très difficile de faire marche arrière. Les prévisions vont être le guide de vos démarches, de vos achats, de vos prix de vente, et un moyen de comparaison avec la réalité qui vous permettra de vous réorienter dans vos décisions. À titre d’exemple, imaginons qu’on se précipite pour acheter le stock. Arrive le jour J et plusieurs matières premières sont déjà périmées et ne sont plus utilisables. On se retrouve avec un gâchis qui peut être important et une perte financière due à un manque de patience et de lucidité. Aucune négligence n’est permise sur ce point. Un mois de travail en plus dans la conception des finances peut faire gagner plusieurs années de survie, si ce n’est la survie en elle-même, d’un restaurant.
Pour commencer à rédiger votre business plan, utilisez notre modèle de business plan pour restaurant téléchargeable ici.
Nos outils et modèles en lien
avec cette fiche
Un guide de rédaction du business plan de 127 slides par un expert qui vous guidera pas à pas pour réunir les financements nécessaires à votre projet. Il s'agit d'un...
49,90 € HT / 59,88 € TTC
Notre exemple gratuit, simple et personnalisé, réalisé par un expert, aux normes des investisseurs! Le business plan pour lever des fonds.
Gratuit
Un exemple d'executive summary à télécharger gratuitement. Cela vous inspirera pour rédiger un une page sur votre projet et convaincre un jury ou des investisseurs de lire votre business plan
10,00 € HT / 12,00 € TTC
Envoyez-nous votre business plan, nous vous faisons un retour par écrit et à l'oral
150,00 € HT / 180,00 € TTC
REJOIGNEZ LES 20 000 MEMBRES DU CLUB MY BUSINESS PLAN
Vous voulez en savoir plus ?
De nombreux avantages pour les entrepreneurs et chefs d’entreprise
Nos fiches pratiques qui pourraient vous servir
L’ouverture d’un restaurant constitue, d’un point de vue juridique, un véritable parcours du combattant. Voici les 10 erreurs juridiques à éviter !
DécouvrirRetrouvez nos 5 conseils financiers pour obtenir le financement dont vous avez besoin pour votre restaurant.
DécouvrirPour ouvrir un restaurant, il existe quelques critères à analyser en amont pour que son business soit fructueux. La zone de chalandise est un facteur clé qu’il ne faut pas négliger. En effet, l’emplacement est l’un des points majeurs qui assure le succès d’un restaurant ! Cet article vous donnera tous les détails sur la zone de chalandise, sur les moyens de la calculer, ainsi que les méthodes pour déterminer la zone de chalandise d’un restaurant.
DécouvrirComment procéder à la reprise d’un restaurant ? Quelles sont les étapes à suivre pour le rachat d'un restaurant ?
DécouvrirLe cabinet My Business Plan a accompagné plus de 1000 entrepreneurs.
Pourquoi pas vous ?
MICHAEL BITTON
Fondateur d’Adsrank
Merci à Gaëtan pour son savoir-faire et professionnalisme. Il a immédiatement compris notre besoin et a réalisé rapidement un travail de haute qualité. Merci
LAURENCE LASCARY
Fondatrice de DACP, production de films
Gaëtan m’a aidé à passer d’une vision à des documents de projections compréhensible par mes interlocuteurs financiers. Pas toujours simple de modéliser une activité de production audiovisuelle et cinématographique mais il a su faire preuve d’agilité. Ainsi Gaëtan a été à mes côtés pour présenter et valoriser mon projet de développement à des partenaires potentiels.
Youen Comert
Fondateur Projet T’
Je me permets de partager mon avis sur My Business Plan et vous dire toute ma satisfaction d’avoir travaillé avec eux et à l’élaboration de mon Executive Summary. Je tiens particulièrement à souligner la réactivité des échanges par mail.
Vous pouvez leur faire confiance.
Heloïse BRIDAULT
Projet dans l’insurtech
DAN SALEL
Fondateur du PIAF
OMAR SOKPA
Co Dirigeant de Coprolib’
Excellent travail de modélisation de notre activité dans un business plan financier et littéraire en deckslide !
je recommande vivement
MARIE-NOËL FAJON
Responsable du pôle changement d’échelle à l’incubateur Antropia
Nous avons fait intervenir Legal’Easy dans nos formations auprès de nos entrepreneurs sur la modélisation économique et les outils de pilotage. Gaëtan est toujours très pertinent, sait s’adapter aux différentes phases de développement des structures et propose des outils pratiques. Merci!
Zyad SOUMARI
SmartKeyword
Au-delà de la qualité des documents, j’ai beaucoup aimé mes échanges avec le fondateur qui est une personne très humaine
LINDA LABIDI
Fondatrice de Cooniz
Le service proposé nous a aidé à structurer nos idées et les présenter de manières ludiques et accessibles. Ses différentes expériences nous ont aidé à optimiser notre approche et maximiser nos chances de succès. Professionnalisme, écoute et réactivité ont été le ciment de notre fructueuse collaboration
FLAVIEN POBELLE
Fondateur du studio Pobelle Photographe
LAMINE KONE
Fondateur de Poro institute
DAVID KADOUCH
Fondateur de Dalux Real Europe
Travaillant sur mon projet novateur dans le secteur de l’immobilier de luxe, depuis plus de 2 ans, je n’avais jamais élaboré de business plan digne de ce nom pour convaincre les investisseurs institutionnels de me suivre sur ce projet. Afin de clôturer ma levée de fonds, il me manquait un business plan simple, percutant, convaincant et en anglais s’il vous plaît. Je suis tombé par hasard sur le net sur le cabinet My Business Plan et je ne le regrette pas ! Il m’a tout refait en 4 jours chrono pour un livrable hyper professionnel et top ! Je referais appel au cabinet si besoin.
Vous avez une question,
un besoin ?
Que ce soit pour votre banque ou pour lever des fonds, notre expert vous aidera à vous poser les bonnes questions, à choisir les bonnes options stratégiques, trouver un business model pertinent et rédigera un business plan convaincant aux yeux des financeurs.
Consultant business plan
Gaëtan Baudry
N’hésitez pas à le contacter pour tous vos besoins
06.09.17.41.06
restez informés sur nos dernières sorties
Inscrivez vous à notre newsletter !