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Entrepreneurs, méfiez vous des médias !

Yogurt Factory est une jeune marque de Frozen Yogurt qui a eu la chance de passer sur Capital sur M6. Pourtant, les deux fondateurs ont pour le moins été surpris. par l’image plutôt défavorable donnée de la start-up. Ils racontent ici comment éviter une telle mésaventure.

logo yogurt factoryYogurt Factory est une jeune marque de Frozen Yogurt créée en 2011 par Emmanuel Tedesco et Ouriel Hodara, deux amis issus d’HEC. A l’occasion du tournage d’une émission avec M6, les deux amis ont pour le moins été surpris. En effet, l’émission présentait une image plutôt défavorable de la start-up. 

 

Un intérêt portée au frozen yogurt

A. YOGURT FACTORY, UN ACTEUR DU FROZEN YOGURT

Yogurt Factory est une enseigne de frozen yogurt 0% de matières grasses sur lesquels on peut rajouter des toppings à volonté (fruits frais, coulis, biscuits, bonbons). C’est une alternative à la fois saine et ludique à la glace.

B. QUI INTÉRESSE M6 ET SON ÉMISSION: CAPITAL

L’initiative du reportage venait de la boite de production qui réalise certains reportages pour l’émission Capital diffusée sur M6. Notre contact voulait réaliser un reportage sur le frozen yogurt. L’approche s’est faite par téléphone.

Le reporter nous a brossé dans le sens du poil en nous disant qu’il voulait raconter une success story nous présentant comme la jeune marque française qui monte et qui se bat contre les grosses franchises étrangères sur le marché du frozen yogurt.

 

Un résultat inatendu

A. JOUER LE JEU DE LA TRANSPARENCE

Nous n’avions pas suffisamment préparé le tournage. Le journaliste nous avait demandé d’être le plus naturel possible et surtout de ne pas changer nos habitudes. Nous avons donc laissé toutes les portes ouvertes aux caméras car nous n’avons rien à cacher.
Nous espérions renvoyer l’image réelle de notre entreprise : dynamique, volontaire, avec des équipes jeunes et une excellente ambiance de travail. Nous avons eu la naïveté de croire que l’émission nous ferait de la publicité gratuite.

B. LE TOURNAGE SEMBLAIT BIEN SE PASSER

Il y a eu 4 jours de tournage: d’abord au salon de la franchise, ensuite une journée lors de l’ouverture de notre boutique des Abbesses avec une présentation des fondateurs, une demi-journée lors de l’ouverture des 4 Temps et une demi-journée lors de notre première AG d’approbation des comptes avec nos actionnaires. Nous devions travailler comme si les caméras n’étaient pas là. Tout au long du tournage, le reporter nous a félicité et nous a dit que le rendu serait très bon pour nous.

C. AU FINAL, LE RENDU EST ASSEZ SURPRENANT

Nous n’avions évidemment pas vu l’émission avant sa diffusion. Ce n’était pas possible et nous n’avions pas accès aux images. Sinon, nous aurions, je pense, demandé à ce que l’émission ne soit pas diffusée, tant elle nous a semblé à charge contre nous

 

Une expérience toutefois riche en enseignements

A. PRUDENCE EST MÈRE DE SURETÉ

Il faut être extrêmement prudent avec les media et ne pas accorder trop vite sa confiance aux journalistes. Ils ne vous veulent pas toujours du bien. Le reporter nous disait qu’il ne voulait surtout pas faire une émission polémique comme c’est la tradition chez Capital, mais un sujet d’été, léger et montrant les nouvelles tendances de consommations des français, pour lutter contre le pessimisme ambiant

Nous avions pourtant été prévenu par de nombreux entrepreneurs sur les pratiques de Capital qui a l’habitude de « descendre » les entreprises mais nous avons eu la prétention de penser que nous nous en sortirions mieux que tous les autres et surtout la naïveté  de croire aux paroles du reporter, qui était très sympathique avec nous.

B. UNE LEÇON DE COMMUNICATION

Avec le recul, nous aurions mieux préparé le reportage, nous nous serions « couverts », nous aurions beaucoup mieux maîtrisé notre communication.  Il faut faire aussi très attention avec le choix des mots et se dire qu’au montage et avec une voie off, on peut réinterpréter tous vos propos.  Il faut savoir être ferme sur les éléments que l’on veut montrer ou non.

 

Le mot de la fin

There is no such thing as bad communication. Même si l’image renvoyée par notre entreprise dans le reportage n’était pas bonne et surtout ne reflète pas la réalité, nous avons eu un afflux massif de clients dans nos points de vente la semaine qui a suivi et nous avons reçu de nombreuses demandes de franchise.

Il est malheureusement impossible de contrôler ce qui va être dit sur son entreprise et c’est bien normal 😉

Néanmoins, si c’était à refaire, nous repasserions encore une fois dans cette émission (en maîtrisant et en préparant beaucoup plus le tournage) car cela nous a permis d’être exposé devant 2,5 millions de français qui ont surtout retenu que nous étions les leaders sur notre marché, et pas tellement tous les éléments négatifs contenus dans le reportage.

Bref, nous sommes jeunes et nous avons encore beaucoup de choses à apprendre. La lecture de cet article nous aurait sans doute évité de commettre certains erreurs.

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